> LES BÂILLONS DE LA BIENSÉANCE _________________________________

Raphaël Denis, Les Bâillons de la bienséance

Raphaël Denis, Les Bâillons de la bienséance

Raphaël Denis, Les Bâillons de la bienséance

Raphaël Denis, Les Bâillons de la bienséance

Raphaël Denis, Les Bâillons de la bienséance

Raphaël Denis, Les Bâillons de la bienséance

Raphaël Denis, Les Bâillons de la bienséance

Raphaël Denis, Les Bâillons de la bienséance

Raphaël Denis, Les Bâillons de la bienséance

Raphaël Denis, Les Bâillons de la bienséance

Raphaël Denis, Les Bâillons de la bienséance

2006/2009, tirage lambda sur papier baryté, Éditions et dimensions variables
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Les photographies des Bâillons de la bienséance associent différentes techniques qui conduisent à l’obtention de tirages photographiques sans toutefois que ne soit employé un appareil photo. Raphaël Denis y propose un travail sur le temps et les dogmes occidentaux qui témoigne de sa volonté de questionner l’histoire de la photographie. L’utilisation de négatifs en verre du début du xxe siècle s’est imposée à lui comme le moyen de synthétiser acte pictural et image photographique ; l’action s’effectue à même le négatif, qui traverse différents états avant l’obtention de l’image définitive.
Son choix s’est toujours porté sur les portraits, qui traduisent de manière éloquente la volonté de la photographie de rivaliser avec la peinture. Les modèles sont donc des bourgeois de toutes sortes, singeant les poses des tableaux des musées dans les moments cruciaux de leur vie. Gravant son empreinte au cœur de l’image, Raphaël Denis la rature et l’attaque, confrontant le modèle à des éléments qui évoquent cicatrices et passage du temps tout en cherchant à dénoncer l’hypocrisie du genre du Portrait.

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